Approche ASA : Tacler les normes pour communauté inclusive et égalitaire dans la plaine de la Ruzizi

Les normes rétrogrades demeurent les facteurs majeurs qui limitent la promotion des droits des femmes et nuisent par conséquent à l’émancipation et la participation des femmes et jeunes filles.
C’est à travers une séance de renforcement d’analyse approfondie des normes nocives à l’égard de la femme par l’approche ASA (Analyse Sociale Action) que la synergie des femmes pour la paix et la réconciliation des peuples des grands-lacs, a organisé en date du 15 au 27, dans le cadre de son programme MANU (Mwanamke, Amani na Usalama).

Une réflexion approfondie sur les normes rétrogrades persistantes dans nos différentes communautés qui ne favorisent pas la baisse de l’échelle des VSBG et la participation de la femme dans la prise des décisions à l’intention des autorités administratives et coutumières, leaders locaux et religieux, les membres des groupes de plaidoyer communautaire, les responsables des organisations de la société civile et membres de la communauté, les femmes leaders ainsi que les responsables des jeunes) dans la plaine de la Ruzizi (Kamaniola, Runingu, Kiliba et Kawizi).

Dans l’objectif de renverser les tendances longtemps enracinées dans la mentalité culturelle de la société par des normes nuisibles au genre, les participants ont après une séance de clarification des valeurs, identifié les normes rétrogrades persistantes dans leurs communautés respectives, leurs sanctions et leurs exceptions ; en ressortissant la différence entre normes et attitudes( les premières trouvant leurs racines dans la communauté, tandis que les seconds sont des actes individuels et isolés).

Différentes stratégies développées et alliés identifiés par les participants dans le cadre de ces assises pour alléger la persistance et pratique de ces normes nocives dans les dites communautés (Kamaniola, Runingu, Kiliba et Kawizi) dont entre autres l’échange approfondi avec des chefs coutumiers et leurs conseils ainsi que les leaders locaux comme gardiens des normes sociales, la sensibilisation des églises et des sages des villages, la sensibilisation des hommes , des femmes et jeunes, afin de bâtir des communautés de plus en plus égalitaires et inclusives dans lesquelles les droits des femmes sont promus, respectés et protégés, avec une participation accrue des femmes et filles à des postes des décisions et au processus de paix.