Sud kivu, un projet qui comble une lacune essentielle dans le soutien aux victimes des violences basées sur le genre

Women for Women International (WfW) se lance dans un nouveau projet de recherche orienté vers: " Placer les survivantes au centre"

La Synergie des femmes pour la Paix et la Réconciliation des Peuples de Grands-Lacs d’Afrique, SPR en sigle, à travers sa secrétaire exécutive, Madame Yvette Mushigo, a pris part à l'atelier de présentation du projet à l'Hôtel Ruzizi.

Un projet qui a comme objectif de créer de nouveaux modelés de programmation pour les organisations non spécialisées dans la violence basée sur le genre (VBG) afin de soutenir les survivant.e.s de la VBG.
Ces modèles de programmation vise à équiper les organisations non spécialisées dans les VBG pour recevoir les révélations des survivant.e.s, répondre à leurs besoins fondamentaux et immédiats ainsi que faciliter la liaison entre les survivant.e.s des VBG et les services de réponse en RDC.
Ce projet est financé par le Bureau des affaires humanitaires du gouvernement américain, avec comme chef de file de la recherche, l'institut mondial des femmes de l'université Georges Washington.

Le chef de file de la mise en œuvre, c'est Women for Women International.
Pour le chargé de projet au sein de WfW, ce projet est différent des autres projets, car, il adopte une approche totalement participative et inclusive pour trouver des solutions.

Il a ajouté en disant que les initiatives pilotes seront conçues en collaboration avec les personnes des communautés cibles. Il s’appuie également sur l’expertise des nombreuses sources comme les femmes, les victimes des VBG, les prestataires des services locaux, le gouvernement, les organisations non gouvernementales, les chercheurs, …

Poursuivant, il a annoncé que ce projet de recherche va s’articulé sur 3 phases dont celle de démarrage avec des consultations, créations des coalitions, collecte des données et conception ; la phase de pilotage qui elle va se focalisée sur les interactions, raffinement et réflexion et au bout, la phase de consolidation qui, elle, va consolider les leçons apprises et leurs diffusion.

Le mot de bienvenu a été prononcé par le représentant pays de WFW, et à la fin des échanges, les organisations présentes ainsi que les services et institutions publiques ont signé des actes d'engagement à accompagner ledit projet de recherche dans toutes ses phases.

Signalons que ce projet est de 36 mois, allant de septembre 2022 à septembre 2025, et sera exécuté non seulement en RDC dans les groupements de Nyangezi, Kaniola en territoire de Walungu et dans la ville de Bukavu, mais aussi en Irak et Sud Soudan, pays dans lesquels WfW a des interventions.